Selon le dernier sondage Eurobaromètre de l'automne dernier, 82 % des Français ignorent que les élections pour la désignation du nouveau Parlement européen auront lieu, le 7 juin 2009.
Le Parlement européen a d'ailleurs créé un site dédié à cette échéance électorale. Cliquer ici.
C'est dans ce contexte que La Maison de L'Europe de Paris organise un cycle d'auditions de députés européens.
La 1ère séance s'est déroulée, jeudi 22 janvier 2009, autour de Mme P. Bérès (PS/PSE), présidente de la Commission parlementaire Econ (Affaires économiques et monétaires) et, M. JP Gauzès (UMP/PPE-DE) membre et coordinataur pour le groupe PPE-DE de cette même Commission Econ avec la participation de Maria Nowak, présidente de l'ADIE et, Frédérique Pfrunder, chargée de mission sur les questions bancaires auprès de la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie).
P. Bérès a évoqué les travaux que la Commission Econ et le Parlement européen souhaitent avancer voire faire aboutir avant le prochain scrutin. Ainsi, la Commission Econ se penche, actuellement, sur l'analyse des plans de relance dans l'Union européenne. La Commission Econ travaille, actuellement, à un rapport sur les agences de notation dont JP Gauzès est rapporteur, sur la directive Solvabilité II (assurance) ainsi que sur les conditions des fonds propres des banques et, enfin, sur la fiscalité de l'épargne dont B. Hamon, député européen, porte-parole du PS est rapporteur. Cette commission parlementaire réfléchit également sur la prochaine réunion du G20, le 2 avril à Londres et, notamment sur la représentation de l'Union européenne qui n'y participe pas en tant que telle mais par l'intermédiare de 4 des chefs d'Etat et de gouvernement (France, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne).
Mme P Bérès a relaté la récente audition du gouverneur de la BCE, JC Trichet, devant la Commission parlementaire Econ, le 21 janvier dernier. Elle est revenue sur 3 de ses critiques formulées notamment sur l'injection de liquidités qui n'a pas contribué à guérir l'homme malade de l'économie, la responsabilité de la BCE vis-à-vis des gouvernements notamment en se référant à la politique des hausses des taux comme en juillet dernier contribuant à transmettre la crise à l'économie réelle. Elle a d'ailleurs déploré que les éléments d'un dialogue social sur les négociations salariales n'existent pas au niveau européen face à l'objectif fixé à la BCE de stabilité des prix. (Ndlr : il existe au niveau de la Confédération européenne des Syndiats une coordination des négociations salariales).
Elle souhaite renforcer les obligations de conseil des banques et assurances.
Elle a relevé ce que cette crise a révélé notamment que face au réel pouvoir de décision de la BCE, les gouvernements n'ont pas l'habitude de coopérer entre eux. Elle fait échos en cela aux propos de J. Delors dans son dernier interview à La Tribune, le 29 décembre dernier.
JP Gauzès a partagé le constat et le diagnostic. Il est revenu sur les 3 questions qu'il a posées à JC Trichet au cours de son audition, notamment sur les risques vis-à-vis de l'euro. Heureusement, la réponse de JC trichet fut qu'il n'y en a pas. Sur le blocage du crédit, JP Gauzès de relever que la BCE a tout fait, les Etats-membres également et, selon JC Trichet , "chacun doit être à la hauteur des enjeux".
JP Gauzès a insisté sur la nécessité de renforcer le contrôle européen (Solvabilité II, agence de notation).
Un débat s'en est suivi avec le public.
La 2ème partie de l'audition a été consacrée au micro-crédit.
La 2ème audition aura lieu le 5 mars 2009 en présence des députés européens H. Désir (PS/PSE) et B. Lehideux (groupe ALDE) avec la participation du secrétaire national de la CFDT en charge des questions européennes, M. grignard et du directeur des relations sociales du MEDEF, E. Julien.
L'association Sauvons l'Europe a lancé aussi son cycle d'auditions de députés européens. La 1ère est prévue, le 12 février 2009, avec H. Désir (PS/PSE). Un questionnaire a été adressé à l'ensemble des députés européens français.
Le Parlement européen a d'ailleurs créé un site dédié à cette échéance électorale. Cliquer ici.
C'est dans ce contexte que La Maison de L'Europe de Paris organise un cycle d'auditions de députés européens.
La 1ère séance s'est déroulée, jeudi 22 janvier 2009, autour de Mme P. Bérès (PS/PSE), présidente de la Commission parlementaire Econ (Affaires économiques et monétaires) et, M. JP Gauzès (UMP/PPE-DE) membre et coordinataur pour le groupe PPE-DE de cette même Commission Econ avec la participation de Maria Nowak, présidente de l'ADIE et, Frédérique Pfrunder, chargée de mission sur les questions bancaires auprès de la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie).
P. Bérès a évoqué les travaux que la Commission Econ et le Parlement européen souhaitent avancer voire faire aboutir avant le prochain scrutin. Ainsi, la Commission Econ se penche, actuellement, sur l'analyse des plans de relance dans l'Union européenne. La Commission Econ travaille, actuellement, à un rapport sur les agences de notation dont JP Gauzès est rapporteur, sur la directive Solvabilité II (assurance) ainsi que sur les conditions des fonds propres des banques et, enfin, sur la fiscalité de l'épargne dont B. Hamon, député européen, porte-parole du PS est rapporteur. Cette commission parlementaire réfléchit également sur la prochaine réunion du G20, le 2 avril à Londres et, notamment sur la représentation de l'Union européenne qui n'y participe pas en tant que telle mais par l'intermédiare de 4 des chefs d'Etat et de gouvernement (France, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne).
Mme P Bérès a relaté la récente audition du gouverneur de la BCE, JC Trichet, devant la Commission parlementaire Econ, le 21 janvier dernier. Elle est revenue sur 3 de ses critiques formulées notamment sur l'injection de liquidités qui n'a pas contribué à guérir l'homme malade de l'économie, la responsabilité de la BCE vis-à-vis des gouvernements notamment en se référant à la politique des hausses des taux comme en juillet dernier contribuant à transmettre la crise à l'économie réelle. Elle a d'ailleurs déploré que les éléments d'un dialogue social sur les négociations salariales n'existent pas au niveau européen face à l'objectif fixé à la BCE de stabilité des prix. (Ndlr : il existe au niveau de la Confédération européenne des Syndiats une coordination des négociations salariales).
Elle souhaite renforcer les obligations de conseil des banques et assurances.
Elle a relevé ce que cette crise a révélé notamment que face au réel pouvoir de décision de la BCE, les gouvernements n'ont pas l'habitude de coopérer entre eux. Elle fait échos en cela aux propos de J. Delors dans son dernier interview à La Tribune, le 29 décembre dernier.
JP Gauzès a partagé le constat et le diagnostic. Il est revenu sur les 3 questions qu'il a posées à JC Trichet au cours de son audition, notamment sur les risques vis-à-vis de l'euro. Heureusement, la réponse de JC trichet fut qu'il n'y en a pas. Sur le blocage du crédit, JP Gauzès de relever que la BCE a tout fait, les Etats-membres également et, selon JC Trichet , "chacun doit être à la hauteur des enjeux".
JP Gauzès a insisté sur la nécessité de renforcer le contrôle européen (Solvabilité II, agence de notation).
Un débat s'en est suivi avec le public.
La 2ème partie de l'audition a été consacrée au micro-crédit.
La 2ème audition aura lieu le 5 mars 2009 en présence des députés européens H. Désir (PS/PSE) et B. Lehideux (groupe ALDE) avec la participation du secrétaire national de la CFDT en charge des questions européennes, M. grignard et du directeur des relations sociales du MEDEF, E. Julien.
L'association Sauvons l'Europe a lancé aussi son cycle d'auditions de députés européens. La 1ère est prévue, le 12 février 2009, avec H. Désir (PS/PSE). Un questionnaire a été adressé à l'ensemble des députés européens français.