Dans l'interview télévisée du président de la République française, N. Sarkozy s'est exprimé sur l'Europe :
Selon lui, il existe 3 étages pour agir face à la crise : l'étage national, européen et mondial. Ainsi, selon lui, la France peut et l'Europe doit vouloir. Il en va de la reponsabilité de la France de faire triompher ses idées au niveau européen. Il n'est pas concevable, selon le président, que l'Europe ne prenne pas d'initiatives pour assurer la relance.
Le président a évoqué son déplacement en Allemagne, samedi prochain ,au cours duquel il aura l'occasion de s'entretenir avec la Chancellière de la République fédérale d'Allemagne. Il a aussi mentionné la prochaine réunion des 6 membres européens du G20. Il s'est référé à la zone euro comme la zone pour coordonner nos efforts. "Nous avons un devoir en Europe, nous coordonner".
N. Sarkozy souhaite que l'Union européenne adopte une position commune qu'elle présentera lors de la réunion du G20, le 2 avril prochain, à Londres. Il a réitéré son engagement à refonder le capitalisme, le moraliser. Le phénomène de la mondialisation a révêlé un marché mondial mais pas d'ordre moral mondial. Il n'y a pas de régulateur au niveau mondial.
Le président a aussi énuméré certains points qu'il défendra ou souhaiterait voir dans la position commune :
1. le contrôle de toutes les institutions financières (hedge funds)
2. la remise en cause du hors bilan des banques (la titrisation)
3. les paradis fiscaux : il faut de la transparence sur les fonds financiers. Sur ce point, N. Sarkozy a admis que cela implique de revoir les relations de la France avec Andorre, Monaco qui n'est pas un paradis fiscal et qui supposera de poser des questions au Luxembourg.
4. les agences de notation n'ont pas joué leur rôle et doivent donc être contrôlées.
5. la rémunération des traders
6. le rôle du FMI.
A la question d'Alain Duhamel sur une éventuelle menace de l'euro, le président de la République a affirmé qu'il ne l'était pas menacé. Il le serait s'il n'y avait pas d'efforts de discipline, de solidarité. Toute l'Europe a à défendre ces idées.
Le président a estimé que le sytème européen de TVA comporte quelques limites, contradictions. En effet, si on veut baisser la TVA sur un seul produit, il faut un accord unanime des 27 Etats-membres de l'Union européenne et ce n'est pas le cas pour une baisse généralisée. De plus, il a évoqué des différences de TVA sur certains produits plutôt incompréhensible. Il proposera une TVA réduite au niveau européen pour les produits propres come les voitures vertes, les bâtiments HQE, les produits culturels et la restauration.
Pour retrouver l'interview du président de la République française face à la crise : cliquer ici.
Les réactions de nos partenaires européens n'ont pas tardé. Le Premier ministre de la République tchèque qui exerce la présidence du Conseil de l'Union européenne pour 6 mois a dénoncé l'attitude protectionniste du président N. Sarkozy. En effet, le président de la République avait fustigé les constructeurs automobiles français délocalisant les productions automobiles en Europe de l'Est et notamment en Tchèquie. Cette polémique intervient sur fond de tension permanente entre la Préisdence tchèque de l'Union européenne et la France sur la gestion de la crise entre Israël et le Hamas. En effet, M. Abbas, le leader palestinien, a préféré venir à Paris plutôt que de se rendre en République tchèque. Enfin, un bras de fer est engagé sur qui accueillera B. Obama, le nouveau président américain lors de son passage en Europe pour la réunion du G20 à Londres, le 2 avril prochain. Dans son interview télévisée, N. Sarkozy a évoqué la visite de B. Obama au début du mois d'avril à Paris.
De même, G. Brown a beaucoup apprécié (doux euphméisme...) les commentaires du président de la République française sur le plan de relance britannique par le soutien à la consommation.
Selon lui, il existe 3 étages pour agir face à la crise : l'étage national, européen et mondial. Ainsi, selon lui, la France peut et l'Europe doit vouloir. Il en va de la reponsabilité de la France de faire triompher ses idées au niveau européen. Il n'est pas concevable, selon le président, que l'Europe ne prenne pas d'initiatives pour assurer la relance.
Le président a évoqué son déplacement en Allemagne, samedi prochain ,au cours duquel il aura l'occasion de s'entretenir avec la Chancellière de la République fédérale d'Allemagne. Il a aussi mentionné la prochaine réunion des 6 membres européens du G20. Il s'est référé à la zone euro comme la zone pour coordonner nos efforts. "Nous avons un devoir en Europe, nous coordonner".
N. Sarkozy souhaite que l'Union européenne adopte une position commune qu'elle présentera lors de la réunion du G20, le 2 avril prochain, à Londres. Il a réitéré son engagement à refonder le capitalisme, le moraliser. Le phénomène de la mondialisation a révêlé un marché mondial mais pas d'ordre moral mondial. Il n'y a pas de régulateur au niveau mondial.
Le président a aussi énuméré certains points qu'il défendra ou souhaiterait voir dans la position commune :
1. le contrôle de toutes les institutions financières (hedge funds)
2. la remise en cause du hors bilan des banques (la titrisation)
3. les paradis fiscaux : il faut de la transparence sur les fonds financiers. Sur ce point, N. Sarkozy a admis que cela implique de revoir les relations de la France avec Andorre, Monaco qui n'est pas un paradis fiscal et qui supposera de poser des questions au Luxembourg.
4. les agences de notation n'ont pas joué leur rôle et doivent donc être contrôlées.
5. la rémunération des traders
6. le rôle du FMI.
A la question d'Alain Duhamel sur une éventuelle menace de l'euro, le président de la République a affirmé qu'il ne l'était pas menacé. Il le serait s'il n'y avait pas d'efforts de discipline, de solidarité. Toute l'Europe a à défendre ces idées.
Le président a estimé que le sytème européen de TVA comporte quelques limites, contradictions. En effet, si on veut baisser la TVA sur un seul produit, il faut un accord unanime des 27 Etats-membres de l'Union européenne et ce n'est pas le cas pour une baisse généralisée. De plus, il a évoqué des différences de TVA sur certains produits plutôt incompréhensible. Il proposera une TVA réduite au niveau européen pour les produits propres come les voitures vertes, les bâtiments HQE, les produits culturels et la restauration.
Pour retrouver l'interview du président de la République française face à la crise : cliquer ici.
Les réactions de nos partenaires européens n'ont pas tardé. Le Premier ministre de la République tchèque qui exerce la présidence du Conseil de l'Union européenne pour 6 mois a dénoncé l'attitude protectionniste du président N. Sarkozy. En effet, le président de la République avait fustigé les constructeurs automobiles français délocalisant les productions automobiles en Europe de l'Est et notamment en Tchèquie. Cette polémique intervient sur fond de tension permanente entre la Préisdence tchèque de l'Union européenne et la France sur la gestion de la crise entre Israël et le Hamas. En effet, M. Abbas, le leader palestinien, a préféré venir à Paris plutôt que de se rendre en République tchèque. Enfin, un bras de fer est engagé sur qui accueillera B. Obama, le nouveau président américain lors de son passage en Europe pour la réunion du G20 à Londres, le 2 avril prochain. Dans son interview télévisée, N. Sarkozy a évoqué la visite de B. Obama au début du mois d'avril à Paris.
De même, G. Brown a beaucoup apprécié (doux euphméisme...) les commentaires du président de la République française sur le plan de relance britannique par le soutien à la consommation.