Le Conseil européen s'était réuni, jeudi 11 février 2010, sur le thème de la stratégie économique européenne sur fond de crise dans la zone euro avec en ligne de mire la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Irlande.
Pour en savoir plus
Déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil européen sur la Grèce
La Confédération Européenne des Syndicats/ETUC a qualifié ce Conseil européen informel de "Mauvais départ".
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Déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil européen sur la Grèce
La Confédération Européenne des Syndicats/ETUC a qualifié ce Conseil européen informel de "Mauvais départ".
Le Conseil des ministres européens de l'économie et des finances se sont réunis, hier, au chevet de la Grèce après la réunion des de l'eurogroupe. La Grèce dispose d'un délai de 30 jours pour convaincre ses partenaires européens sur sa volonté de rmédier aux déficits excessifs et à la résorption de sa dette.
Nous vous livrons un extrait des conclusion de ce conseil (disponible uniquement en anglais) :
Grèce: programme de stabilité, procédure de déficit excessif et recommandation
"Le Conseil a adopté :
- Un avis sur la dernière mise à jour par la Grèce de son programme de stabilité, qui dresse des plans pour réduire son déficit public inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2012 ;
- Une décision enjoignant, à la Grèce, de remédier à son déficit excessif d'ici à 2012, de procéder à l'assainissement budgétaire selon un calendrier précis, notamment par des délais concernant les rapports sur les mesures prises ;
- Une recommandation à la Grèce de mettre ses politiques économiques en conformité avec les grandes orientations des politiques de l'Union économique et supprimer le risque de compromettre le bon fonctionnement de l'union économique et monétaire (doc. 6145/10), et une décision de rendre cette recommandation publique.
La Grèce a fait l'objet d'une procédure de déficit excessif depuis avril 2009, lorsque le Conseil a également publié une recommandation sur les mesures correctives à prendre. En Décembre 2009, le Conseil a déclaré dans une décision que la Grèce avait omis de se conformer à sa recommandation.
Le déficit public de la Grèce, pour 2009, est estimé à 12,7% du PIB - bien supérieur à la valeur de référence de 3% fixé par le traité de l'UE - à l'automne 2009 dans les prévisions économiques de la Commission européenne à l'automne 2009 et au programme de stabilité actualisé.
Sa dette publique, à la fin de 2009, est estimée à plus de 113% du PIB, bien supérieur à la valeur référence de 60% pour la dette.
En outre, les lacunes dans les statistiques de finances publiques de la Grèce ont été un sujet récurrent, d'où des appels répétés du Conseil aux autorités grecques, y compris dans sa recommandation ad'vril 2009, pour améliorer la collecte et le traitement de ses données statistiques.
En Octobre 2009, la Grèce a annoncé d'autres révisions importantes des données de déficit et de dette pour les années précédentes, et les données n'ont pas été validées par Eurostat.
Le programme de stabilité actualisé pour la Grèce fixe la date de 2012 pour réduire le déficit en dessous de la valeur de référence de 3%.
Il fixe un objectif de 8,7% du PIB pour le déficit budgétaire pour 2010, ce qui représente une réduction de 4 points de pourcentage de l'estimation des 12,7% de déficit pour 2009".
Nous vous livrons un extrait des conclusion de ce conseil (disponible uniquement en anglais) :
Grèce: programme de stabilité, procédure de déficit excessif et recommandation
"Le Conseil a adopté :
- Un avis sur la dernière mise à jour par la Grèce de son programme de stabilité, qui dresse des plans pour réduire son déficit public inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2012 ;
- Une décision enjoignant, à la Grèce, de remédier à son déficit excessif d'ici à 2012, de procéder à l'assainissement budgétaire selon un calendrier précis, notamment par des délais concernant les rapports sur les mesures prises ;
- Une recommandation à la Grèce de mettre ses politiques économiques en conformité avec les grandes orientations des politiques de l'Union économique et supprimer le risque de compromettre le bon fonctionnement de l'union économique et monétaire (doc. 6145/10), et une décision de rendre cette recommandation publique.
La Grèce a fait l'objet d'une procédure de déficit excessif depuis avril 2009, lorsque le Conseil a également publié une recommandation sur les mesures correctives à prendre. En Décembre 2009, le Conseil a déclaré dans une décision que la Grèce avait omis de se conformer à sa recommandation.
Le déficit public de la Grèce, pour 2009, est estimé à 12,7% du PIB - bien supérieur à la valeur de référence de 3% fixé par le traité de l'UE - à l'automne 2009 dans les prévisions économiques de la Commission européenne à l'automne 2009 et au programme de stabilité actualisé.
Sa dette publique, à la fin de 2009, est estimée à plus de 113% du PIB, bien supérieur à la valeur référence de 60% pour la dette.
En outre, les lacunes dans les statistiques de finances publiques de la Grèce ont été un sujet récurrent, d'où des appels répétés du Conseil aux autorités grecques, y compris dans sa recommandation ad'vril 2009, pour améliorer la collecte et le traitement de ses données statistiques.
En Octobre 2009, la Grèce a annoncé d'autres révisions importantes des données de déficit et de dette pour les années précédentes, et les données n'ont pas été validées par Eurostat.
Le programme de stabilité actualisé pour la Grèce fixe la date de 2012 pour réduire le déficit en dessous de la valeur de référence de 3%.
Il fixe un objectif de 8,7% du PIB pour le déficit budgétaire pour 2010, ce qui représente une réduction de 4 points de pourcentage de l'estimation des 12,7% de déficit pour 2009".