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Les États généraux de l'Europe, à Strasbourg, le 17 février 2010

(extrait du site)

La genèse des États Généraux de l'Europe

À l'initiative d'EuropaNova, à laquelle se sont joints Notre Europe et le Mouvement Européen-France, les États Généraux de l'Europe se réunissent pour la première fois en 2007 autour du thème de la fierté européenne avec l'ambition d'en faire le rendez-vous de la société civile européenne, un espace d'échange, de dialogue et de propositions entre les différentes générations de citoyens de l'Union et les décideurs politiques européens et nationaux.

Deux ans après les non français et néerlandais au Traité constitutionnel, les États Généraux de l'Europe insufflent une nouvelle dynamique au sein de la société civile et renouent avec l'esprit et l'optimisme des Pères fondateurs. Ils ont également la vocation de mettre le pied à l'étrier à une nouvelle génération de citoyens engagés et de leaders d'opinion européens.


Une aventure collective et fédératrice

Le 17 mars 2007, c'est Lille qui accueille les premiers États Généraux de l'Europe. Ils lancent à l'échelle du continent la semaine de célébration du 50ème anniversaire du Traité de Rome en mettant l'accent sur la fierté d'être européen. Une quarantaine de partenaires et plus de 3 000 personnes débattent des valeurs fondamentales pour l'Union européenne : la liberté, la solidarité, la démocratie, l'égalité, la diversité et la responsabilité.

Le succès est de nouveau au rendez-vous pour la deuxième édition à Lyon le 21 juin 2008, à la veille de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne, avec plus de 80 associations et institutions parties prenantes de l'évènement. La volonté est alors de remettre à jour la question de la citoyenneté européenne.

Pour renouveler le débat sur l'Europe, les EGE s'appuient ainsi sur une dynamique partenariale et participative.


Un rendez-vous exceptionnel du calendrier européen

La troisième édition des États Généraux de l'Europe se tiendra le samedi 17 avril 2010 au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, à l'occasion des 60 ans de la Déclaration Schuman.

Ce moment fondateur de la construction européenne nous invite tout particulièrement à une réflexion collective sur l'actualité et la pertinence du projet des Pères fondateurs. Dans un contexte en bouleversement marqué par la crise économique, la mise en place de nouveaux équilibres mondiaux, les inquiétudes liées au changement climatique et à la raréfaction des ressources naturelles, la réflexion sur l'avenir que souhaitent se donner les Européens s'avère impérative. C'est pourquoi les débats de cette troisième édition s'articuleront autour des responsabilités collectives qui se dégagent des défis présents et futurs, que les Européens devront anticiper pour préparer leur avenir.

Les nouvelles mandatures de la Commission et du Parlement européens, l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne qui dote l'Europe d'un Président stable du Conseil européen et quirenforce le rôle des députés européens  et des citoyens dans la construction européenne,donnent autant de bonnes  raisons de réunir les citoyens désireux d'apporter une contribution pour préparer l'avenir.


Les 3èmes États Généraux de l'Europe continuent au-delà du 17 avril 2010 !

Les propositions formulées à l'occasion de ces 3èmes États Généraux de l'Europe seront portées auprès des responsables européens et en tout premier lieu les présidents du Conseil européen, de la Commission et du Parlement européens mais aussi de la Haute représentante. Ils sont plus largement diffusés au sein des différentes institutions européennes et adressés aux chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne. Les conclusions de cette journée de débat seront remises officiellement le 9 mai 2010, jour de la Fête de l'Europe.

Les 7, 8 et 9 mai, nous vous donnons rendez-vous sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris où les conclusions des débats seront présentées. Au-delà de ces journées, le site des États Généraux présentera les conclusions des débats.

La «responsabilité» sera le thème de cette édition, déclinée en 4 catégories :

1. Responsabilité de l'UE dans le monde

2. Responsabilité de l'UE dans la mise en œuvre d'un développement durable

3. Responsabilités démocratiques et culturelles

4. Responsabilités intra-européennes


Le site des Etats généraux de l'Europe III


L’Europe à la Une® animera l'atelier sur « « Bien vivre en Europe demain » L’Europe, la protection sociale et le citoyen   » piloté par la Macif.


Présentation :

Comme le prévoyait la Déclaration Schuman, l’Europe ne se fait pas « d’un coup, ni dans une construction d’ensemble » mais « par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait ». C’est en construisant un grand marché intérieur que les Européens ont enclenché la mécanique « d’intégration » en 1957 et commencé à créer plus de liens entre eux. La liberté de circulation des hommes – qui est l’une des quatre grandes libertés de circulation, au fondement du marché intérieur - illustre parfaitement cette mécanique : les flux de travailleurs ou d’étudiants entre pays de l’UE, ont obligé à coordonner les régimes de sécurité sociale puis, des branches de la protection sociale tels que les régimes de retraites, de base et complémentaires. Plus récemment, la carte européenne d'assurance-maladie, est l'aboutissement de cette liberté de circulation.

La poursuite de l’approfondissement du marché intérieur a conduit a des évolutions récentes : la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) reconnaît le principe de libre circulation aux soins de santé (arrêts Koll et Decker) ; le tourisme médical au sein de l'Union européenne se développe (ex : les soins dentaires en Hongrie). Ces bouleversements génèrent un débat au sein des institutions : le projet de directive de la Commission européenne sur les droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers proposé en 2008 figure à l'agenda de la présidence espagnole du Conseil des ministres de l'Union européenne.

Au-delà de la dynamique du marché intérieur d’autres facteurs incitent aujourd’hui les Européens à apporter des réponses communes aux grandes questions en matière de santé et de protection sociale : les crises sanitaires (Vache folle et ESB par exemple) ; la précarisation de l’emploi ou encore le phénomène de vieillissement. Les défis qui pourraient affecter le bien-être des Européens tout au long de leur vie interrogent citoyens et chefs d’Etat : comment nos systèmes de santé et de protection sociale peuvent-ils faire face à ces changements ? Comment faire avancer la recherche médicale face aux nouveaux besoins ?

L’Union européenne permet de réfléchir ensemble et d’apporter des solutions communes à ces problèmes, en 2009 il a ainsi été décidé de mutualiser des ressources pour la lutte contre la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence. La santé figure désormais à la fois dans les compétences partagées (les enjeux communs de sécurité en matière de santé publique) et complémentaires (la santé humaine) dans le traité de Lisbonne. Cet atelier propose de revenir sur les compétences de l’UE en la matière, de voir quelles solutions se présagent en Europe pour sécuriser nos parcours de vie et notre santé dans un contexte économique, social et démographique en plein bouleversement.

Intervenants :

Nathalie Chaze, Chef d’Unité C5 (faisant fonctions) de la Direction générale « Santé et protection du consommateur »

Otto Kaufmann, (Vice-président de l’IPSE)

Daniel Fabre, administrateur de Macif mutualité et président de la CPAM du 94.

 

 

1 GOPE : Grandes orientations de Politique Économique

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