Nabucco et Galiléo (suite)
Dans un précédent article en mai dernier, j'écrivais "Or, de l’avis d’experts, sans la participation de la Hongrie, le projet de gazoduc Nabucco perdrait de son intérêt économique. A la détermination russe s’opposent les tergiversations et états d’âmes européens. Or, « l’abandon du projet Nabucco signifierait que la Russie aurait le contrôle complet de fournitures de gaz à l’Union européenne en provenance des pays de l’ancienne URSS ».
Il semble que la Hongrie est changée d'opinion et l'a exprimée lors d'une conférence organisée par le Finacial Times sur les nouvelles perspectives d'approvisionnement de l'Union européenne en gaz et le rôle de Nabucco, le 14 eptembre dernier.
Le premier ministre qui a exprimé son soutien au projet européen s'est employé à ne pas froisser la Russie "Il n'est pas ici question de Nabucco contre Blue stream". Il convient de rappeler que la Hongrie dépend à 80 % de la Russie pour son approvisionnement en gaz. La Hongrie a aussi exprimé son soutien à l'autre projet européen South stream.
Galiléo (système européen de navigation par satellite sur orbite)
Toujours dans ce même précédent article, j'avais relaté les difficultés auxquelles le projet Galiléo était confronté. La Commission a renoncé au partenariat privé-public qui devait assurer le financement du système. Une révision des perspectives financières 2007-2013 est envisagée. (communication du mercredi 19 septembre 2007).
Que de bonnes nouvelles...
Cf Bulletin quotidien Europe n° 9425 Editorial de F. Riccard